Arena 13
Joseph Delaney
05 Novembre 2015
Bayard Jeunesse
Dystopie, Science-Fiction
Résumé:
L’apocalypse a cédé le trône à Hob, infâme créature qui règne sur les restes de l’humanité, confinés à l’abri d’une immense barrière de brumes. Dans l’enceinte, une poignée d’hommes survivent aux côtés de machines douées de conscience, féroces et meurtrières.
Conduit vers la capitale Gindeen, le jeune Leif entend combattre dans les arènes. Mais alors que tous les combattants souhaitent se soustraire au danger, l’adolescent espère rejoindre l’Arène 13 où les paris tentent de désigner celui qui survivra à la joute. Ignorant le péril, l’apprenti guerrier souhaite défier Hob en représailles de la destruction de sa famille…
<< Apprends à perdre afin de pouvoir, plus tard, apprendre à gagner. >>
Impressions:
Autant vous prévenir dès le départ, l’auteur est adorable. J’ai pu le rencontrer au Salon du livre et de la presse jeunesse au début du mois – et je dis bien rencontrer et non pas discuter car son anglais est totalement incompréhensible. No matter, je me suis plongée dans la nouvelle saga de Joseph Delaney quelques jours plus tard pour découvrir un univers édifiant et fascinant.
L’auteur nous convie dans un univers noir et humide, où la peur et la crainte règnent. L’ambiance est funeste, morose, et le lecteur ne peut que sentir la menace omniprésente qui se consolide inexorablement.
Joseph Delaney nous décrit un monde reconstruit avec rigueur et exactitude, renforçant la vraisemblance du cadre dans lequel l’intrigue se déroule. Les premières descriptions sont parfois longues et rébarbatives, mais celles ci sont la clé de la compréhension des affrontements à venir.
Je tiens à souligner la créativité du romancier qui inscrit dans ce premier tome les prémices d’une saga des plus originales.
Mon coup de coeur se réservent totalement aux personnages dans leur intégralité. Il est rare d’apprécier l’ensemble des rôles et pourtant ce fût le cas, grâce à une maturité exacerbée pour les protagonistes les plus jeunes et à un attachement protecteur des plus âgés. J’ai tout particulièrement apprécié, Leif qui est un garçon audacieux et incroyablement lucide et son amie Kwin quant à elle, absconse et intrépide.
Cependant, certains aspects m’ont semblé par moment négligés et auraient mérité un approfondissement, comme l’incontournable tournoi des apprentis. Si la fin a pour volonté de créer un suspens insoutenable, je n’en étais pas moins déçue m’attendant sans doute à des dernières pages plus développées.
Les prémices d’une saga insolite, dont il me tarde de lire le second tome pour préciser mon avis.
<< Les dieux récompensent l’ambition, car sans elle nous ne sommes que poussière.
Amabramsum, le livre genthai de la sagesse >>
<< Un combattant à la vision obscurcie par la colère a plus de risques de perdre. >>
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