
En ces temps difficiles, la solidarité et le partage n’ont jamais été aussi présents dans les esprits. Mais il n’est pas toujours évident de savoir comment tendre la main à son prochain, d’autant plus lorsque l’on est obligé de rester chez soi. Pour vous aider, j’ai listé cinq bonnes actions faciles à réaliser qui m’apportent personnellement beaucoup de réconfort et de plaisir durant cette période troublée. De quoi share the love avec des inconnus…
1. Écrire une lettre à une personne âgée
À l’origine de ce projet solidaire, dix cousins et cousines de 14 à 24 ans, qui souhaitaient briser la solitude des aînés lors du premier confinement. Si la situation est bien évidemment différente cette fois-ci puisqu’il est possible de visiter les personnes âgées dans les ehpads, beaucoup resteront tout de même isolées, soit car leur famille habite loin, soit parce qu’ils n’ont pas d’entourage proche.
Pour remédier à ce problème, 1lettre1sourire vous propose de prendre la plume pour écrire une lettre à un inconnu. Le principe est simple : il suffit de se connecter sur le site de l’association, de trouver l’inspiration et le tour est joué ! Elles sont ensuite distribuées au hasard à l’un des résidents des 1300 établissements partenaires de l’association, en France, en Belgique, au Luxembourg, en Suisse et même au Canada.
Le plus ? Il est possible de joindre une photo, un dessin et même de renseigner ses coordonnées au cas où notre destinataire voudrait correspondre.
2. Aider des lycéens à choisir leur orientation
Quel que soit votre domaine d’étude ou votre profession, vous êtes forcément passé par la case où vous vous êtes demandé ce que vous vouliez faire de votre vie et surtout, quel chemin emprunter pour y parvenir. Trouver son orientation n’est pas chose aisée, encore moins à l’heure du confinement où la plupart des salons étudiants s’effectuent en digital et où les portes ouvertes des écoles sont annulées.
L’association Inspire met en lien des lycéens qui préparent leurs voeux d’orientation avec des étudiants prêts à répondre à leurs question. Pour contribuer, c’est très facile : il suffit de créer un profil et de renseigner son parcours scolaire. On reçoit ensuite une alerte par mail si un lycéen nous écrit. Par ailleurs, rien n’interdit à ceux qui ont terminé leurs études de s’inscrire pour apporter leur aide et parler du quotidien de leur métier !
J’ai personnellement eu de très beaux échanges sur cette plateforme sans avoir à y consacrer beaucoup de temps. Je ne peux donc que vous recommander de vous inscrire, d’autant plus que le mois de novembre marque souvent le début de la période d’orientation. Enfin, si vous êtes intéressé par le domaine de la communication et que vous avez des questions sur l’ISCOM ou l’European Communication School, je vous invite à visiter mon profil.
3. Faire un don sans dépenser un centime
Certains d’entre vous ont du hausser les sourcils en se disant que le titre est mensonger, mais je vous assure que c’est possible et même six fois par jour. J’attise votre curiosité, n’est-ce pas ? Goodeed est une plateforme qui oeuvre pour démocratiser le don et le rendre accessible à tous.
Elle propose aux internautes de regarder volontairement des publicités pendant vingt secondes et reverse 60% du prix déboursé par les annonceurs aux ONG partenaires, les 40% restant servant à assurer la maintenance du site internet. Le plus ? On peut effectuer jusqu’à six dons par jour et choisir de supporter les causes qui nous tiennent à coeur parmi la multitude de projets mis en avant par Goodeed.
Pour retrouver mon profil, il vous suffit de cliquer ici.
4. Correspondre avec un détenu
Les personnes incarcérées sont bien souvent isolées et peuvent expérimenter un profond sentiment de solitude. Pour leur apporter un peu de baume au coeur mais aussi les aider dans leur réinsertion, des associations et sites web permettent de correspondre avec eux. C’est une expérience que j’ai faite il y a quelques années et dont je suis ressortie grandie. Si vous parlez couramment l’anglais, je vous recommande le site WriteAPrisoner. Si ce n’est pas le cas, mes recherches m’ont fait découvrir l’association Le Courrier de Bovet dont on dit beaucoup de bien.
Les détenus sont à la recherche de correspondances régulières, car ils préfèrent créer des liens durables plutôt qu’échanger avec de parfaits inconnus de façon ponctuelle. Dès lors, si vous décidez d’envoyer une lettre à un détenu, il est particulièrement important d’être prêt à s’engager sur le long terme. En amont, je vous conseille aussi de vous interroger sur vos motivations et les limites que vous souhaitez instaurer à vos échanges. Certains détenus sont des condamnés à mort, d’autres ont commis des actes susceptibles de vous choquer. Demandez vous avec qui vous êtes prêt à correspondre, à quelle fréquence et surtout autour de quels sujets pour éviter toute mauvaise surprise. Cela peut même être l’objet de votre première lettre !
5. Donner son sang
C’est sans aucun doute le geste qui me tient le plus à coeur, d’autant plus que je suis dans l’incapacité de donner depuis le début de mon traitement Roaccutane au mois de septembre. Faire un don de sang prends moins d’une heure, ne fait absolument pas mal et permet de sauver jusqu’à trois vies ! C’est donc un geste primordial, d’autant plus lorsque l’on sait qu’en septembre, les réserves de l’EFS étaient à leur plus bas niveau depuis dix ans…
Les lieux de collecte de sang étant considérés comme des lieux publics vitaux et indispensables par les autorités de l’État, ceux-ci restent ouverts. Néanmoins, afin de donner dans les meilleures conditions, quelques gestes sont à respecter :
- Présenter une pièce d’identité (si vous êtes déjà donneur et que vous avez votre carte de donneur, celle-ci suffit) à l’accueil de la collecte
- Respectez scrupuleusement les règles de distanciation sociale ainsi que les gestes barrières
- Portez le masque qui vous sera fourni par l’EFS.
- Faire le test en ligne pour vérifier votre aptitude au don
- Prendre un stylo et votre gourde si possible
- Prendre rendez-vous pour limiter l’affluence et l’attente en collecte
J’espère de tout coeur que cette liste de mes bonnes actions favorites vous aura été utile. Pensez à me laisser un commentaire pour me dire celles que vous avez préférées et que vous avez décidé de mettre en place, je serais ravie de lire vos retours. Je vous invite également à partager vos idées de bonnes actions afin que cet article soit un véritable repère pour tous en ces temps difficiles !

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