Traqué, tome 1 : Cessez d’être la proie, devenez le chasseur
Andrew Fukuda
2013
Michel Lafon
Fantastique
370 pages
Résumé:
Seul dans un monde hostile et dangereux, l’homiféré veille à ne pas révéler sa véritable nature. Au quotidien, cela se traduit par une routine de soins particulière et surtout à se concentrer pour réagir simultanément à ses ennemis. Gene, est l’un des rares d’entre eux encore en vie avec plus de dix-sept ans de survie à son actif.
Pourtant, l’expert en camouflage est en danger. Chaque décennie, le gouvernement organise un immense jeu où quelques élus participent à une longue traque dans le but de dévorer les rares humains retenus en captivité. Tiré au sort lors de l’évènement, Gene est en perdition. Chaque seconde d’inattention pourrait lui être mortelle. En pleine partie, Gene découvre le désir et l’ivresse. Des sentiments périlleux qui pourraient lui rendre son humanité et lui faire perdre la vie. Et comme un avertissement funeste, les mots de son père résonnent : «N’oublie jamais qui tu es. Et pour la première fois, je comprends ce qu’il voulait dire par là. C’était juste une façon détournée de dire “N’oublie jamais qui ils sont»
Impressions:
Si la couverture et l’intrigue me semblaient prometteuses, cette lecture est finalement une énorme déception. Dès le départ, le peu de précision quant aux créatures que côtoient Gene et à leur mode de vie m’a incommodé, ne participant pas à la crédibilité de l’univers. Si le personnage de Gene a un passé difficile, sa quasi-absence d’émotions, due en partie à son éducation au sein d’une communauté réfractaire, rend l’identification au protagoniste particulièrement délicate. L’action est éminemment lente, l’enchaînement des péripéties expressément fastidieuse. Enfin, le résumé induit en erreur le lecteur car la traque ne concorde qu’aux derniers chapitres du roman, n’attisant pas la curiosité du lectorat mais aiguisant plutôt son mécontentement quant à l’intrigue espéré et attendue. Pour la première fois depuis longtemps, je pense pouvoir affirmer avec regret que je n’achèterais pas le tome suivant.
<<L’air était glacial et il pleuvait encore à verse, l’eau semblant vouloir combler le vide des rues. Je n’avais pas ouvert mon parapluie. J’avais laissé les gouttes détremper mes vêtements, l’eau s’infiltrer dans mon corps, le froid comprimer ma poitrine, me piquer la peau, me geler le coeur.>>
latetedansleslivres
septembre 7, 2015Oh dommage!!! Mais il en faut pour tous les goûts 🙂