L’antichambre des souvenirs
Iman Eyitayo
25 Février 2015
E.P.S.
Romain contemporain, drame
184 pages
Résumé:
Dana ne peut feindre l’étonnement lorsqu’elle apprend sa grossesse, après quatre années difficiles à vivre en s’imaginant définitivement stérile. Ravie, la jeune femme appelle son compagnon pour lui annoncer l’heureuse nouvelle…et se fait percuter par un poids lourd. Dans les limbes du coma, Dana se retrouve confrontée à cinq portes blanches qui lui ouvre l’accès à certains moments clés de son existence: L’antichambre des souvenirs. Confrontée à son passé et à elle-même, l’infirme n’a d’autre choix que de revivre son existence pour vivre ou pour mourir.
Impressions:
Au détour de quelques blogs, j’ai pu apercevoir ce roman accompagné de critiques toujours positives. C’est pourquoi il y a un peu plus d’un mois, j’ai contactée l’auteur – très sympathique au passage et que je remercie de tout coeur – afin d’obtenir un service presse de ce premier tome. Outre la couverture, aux couleurs douces et à l’aspect mystérieux, j’ignorais tout de cette oeuvre. Un peu moins d’une journée plus tard, j’avais pourtant découvert avec délice L’antichambre des souvenirs.
La particularité de ce roman réside dans son accessibilité. L’auteur choisit une écriture parlée, parfois franche, qui va au but. L’écrivain annihile les détours de la langue pour atteindre le lecteur, l’émouvoir. C’est l’absence de fioritures surtout, qui m’a surprise. L’antichambre des souvenirs est une histoire dont quiconque pourrait être le héros: une romance contemporaine comme on en voit peu car elle ne raconte pas d’histoire fabuleuse.
J’ai beaucoup apprécié la double intrigue de ce roman, qui se joue à la fois du passé et du présent de Dana. Les retours en arrière permettent à notre héroïne de se repositionner, de prendre de la hauteur sur des évènements perçus parfois de la hauteur d’une fillette. C’est le commencement d’une évolution douce de la jeune femme, réaliste: comme si Dana grandissait et que nous accompagnons cette prise de maturité.
A travers le passé de la jeune femme, ce sont des thématiques sensibles qui sont abordées comme le harcèlement scolaire, la stérilité, les violences conjugales, la maladie, la perte d’un être cher, l’acharnement thérapeutique. L’auteur aborde ces problématiques contemporaines sans jugement aucun, mais de façon concrète et réaliste en leur apportant des solutions.
L’intrigue est parfois douloureuse, car Iman Eyitayo entend présenter la réalité de la vie, ses défauts, son injustice, sa beauté surtout. C’est une progression jonchée d’obstacles, de mésaventures, de déboires. Pourtant, l’espoir est palpable, la volonté de donner une image positive présente. C’est un roman qui aborde les difficultés de la vie en nous rappelant sans cesse que si celles-ci sont bien évidemment présentes, elles ne justifient en aucun cas le fait d’occulter ses bons-moments. C’est une ode à la vie, à la joie.
Une lecture sympathique!
Drunkenness Books
février 26, 2016J’ai vu en effet ce roman sur quelques blogs et il m’intrigue pas mal. Je note !
Kaecilia
février 26, 2016L’auteur est très sympathique, je suis persuadée qu’elle serait ravie de te faire découvrir son roman! 😀
DarkHippos
août 31, 2016Il est vrai que j’avais déjà vu ce roman quelque part… mais je n’ai pas pris le temps de le découvrir. Ta chronique me donne extrêmement envie de rattraper mon erreur ! L’intrigue à l’air très intéressante (et la couverture me plaît beaucoup, ça vaut ce que ça vaut !). Un livre de plus sur ma wish-list en tout cas, encore une très belle chronique 🙂 Le tome suivant est déjà sorti ? 😮
Kaecilia
septembre 1, 2016J’ai vu que tu avais un blog également! Si cela t’intéresse sache que je travaille en tant que responsable des partenariats pour les Editions Plumes Solidaires, qui ont édité ce roman. Peut-être souhaites tu envoyer une demande de service presse? 🙂